« Créateur autodidacte, à l’esprit rebelle, Marcello est imperméable aux normes académiques. Dans son parcours de vie accidenté, la peinture s’impose à lui comme une évidence, parallèlement à l’écriture. L’acrylique, les gels minéraux, le sable sont habilement exploités, conférant aux œuvres un univers à part entière, un retour aux sources primaires.
Marcello crée dans la solitude, une expression intime qui tend progressivement à s’officialiser aux regards des autres. Comme il n’y a pas d’art sans expérimentation, l’artiste peint librement au gré de l’inspiration. Il ne connaît pas à l’avance le résultat du travail qu’il entreprend sur divers supports récupérés (toile, planches de bois, balatum, tissus, ardoises…).
Son art est spontané et subtil. Si la ressemblance à l’art aborigène est fortuite au départ, elle n’est certes pas anodine dans le fond. Sa démarche personnelle révèle une recherche des origines, d’une fluidité et d’un apaisement pulsionnel par le domptage des points, des traits et des couleurs. La quête du mythe fondateur, de l’identité et d’une place pour ce qu’on est, et non ce qu’on devrait être dans le monde actuel ».