Laurence Bonnet est née à Paris en 1966

Artiste professionnelle, elle se consacre à plein temps à son art. Plus qu’un choix, c’est presque une nécessité–. «Il m’est difficile de rester plus d’une semaine sans peindre ! » plaisante-t-elle avant de confier la relation presque viscérale qu’elle entretien avec ses œuvres : « Il y a comme un cordon entre mes œuvres et moi ».

Si son style et ses inspirations évoluent au fil des expériences, du vécu et des émotions, on retrouve souvent dans ses peintures des personnages, des oeuvres mystiques et des animaux étranges. Le couteau et le pastel sont ses techniques favorites : « le plaisir est tactile »

Comme de nombreux artistes, Laurence Bonnet faisait de l’art outsider sans le savoir. C’est plutôt compliqué d’identifier son appartenance à un mouvement artistique lorsque celui change de dénomination en fonction des modes, des lieux, des époques: « au départ, je pensais faire de la figuration libre, puis est venu jusqu’à moi le terme d’art singulier, ce qui me correspondait plutôt bien ». Mais progressivement, c’est à l’art Outsider qu’elle s’identifie le plus. Un terme qu’elle découvre dans le célèbre magazine Raw Vision et qui lui colle aujourd’hui à la peau.

De cette prise de conscience, elle propose une définition personnelle de l’art outsider: « Nous sommes tous uniques mais originaux et l’art outsider, c’est la possibilité de se démarquer à travers ses œuvres, de parvenir à matérialiser de façon spontanée toute sa vie, l’essence même de notre être, celle de nos émotions, et de les partager ».

« Je vous propose à travers mes œuvres de saupoudrer de magie votre vie, de vous laisser enchanter pour un instant et de découvrir le monde magique et merveilleux de l’imagination. Que ces derniers existent réellement ou pas, est-ce vraiment important ?

Quoi qu’il en soit, aller la rencontre des esprits de la nature est une démarche enrichissante. Elle vous aidera à faire émerger une nouvelle sensibilité à vous-même et aux contrées subtiles de la Terre ».