« Après une enfance austère et malheureuse et d’obligatoires études de droit, je m’enfuis vers le Congo, en 1965. Juge, à Kinshasa, puis à Kisangani, je me réchauffai le coeur : dansant la Rumba, dans les bras des Ndumba. Je rencontrai les peintres des rues: je les aimai aussitôt, parce que le Palais des Beaux-Arts ne voulait pas (encore) d’eux. En 1974, je rentrai en Belgique. Moi aussi, je voulus peindre. Je peignis des Ndumba, encore et encore. ».
S’inspirant de photos de ses « modèles », prises au Congo et au Brésil, Jean-Marie La Haye dépeint avec fraîcheur un univers plein de vie où la femme nue et provocante occupe la première place.