Ce docteur en droit pratiqua d’abord le modelage. Mais la terre cuite exige beaucoup de place, c’est pourquoi lors de son arrivée à Bruxelles, il se tourne plutôt vers la peinture à l’huile. Ses premiers tableaux sont empreints d’inspiration de Bernard Buffet, des cubistes et des expressionnistes flamands. Mais très vite il trouve son style personnel.
L’humain est son sujet, l’homme face à ses tentations, ses angoisses et ses contradictions. Il aime associer l’amour et la mort, le mariage et le veuvage, la pensée et la chair, la fleur et le cierge.
Il choisit de signer ses œuvres sous un pseudonyme. « Ker-Hove » devient une véritable seconde peau qui lui permet d’exprimer son message contestataire et satirique avec une plus grande liberté.